Hérétique…..

Le problème avec le vivant, c’est de se sentir obligé de l’aimer, de cohabiter, de fréquenter, de faire avec….

Le truc c’est ça… c’est l’empathie ! Tu fais comment toi quand t’en a pas ? T’as beau chercher, réfléchir tu vois pas d’ou ça peut bien venir… ou alors c’est une donnée commune, un truc de groupe, gratuit,  et chacun fait avec par ce qu’il n’a pas le choix…. tous logés à la même enseigne et là tu réfléchis pas !

Il y a comme un châtiment ineffable, une vision minable du rapport humain, comme si ça dégouline sur les godasses et ou quand ça te colle aux doigts.

Voilà il s’en pose des questions au réveil le camarade François.. Il est comme il peut ! la tronche ça te travaille dès le matin ! il aimerait probablement être creux, pas d’états d’âmes, pas penser quoi.. mais on lui a filé la matière pour bosser avec !

C’est un brave gars François. Il a tout pour plaire…  le type qui fait pas chier qui demande pas grand chose sauf que sa place il l’a toujours pas trouvé. Le matin c’est réveil 06h30 pour le même quotidien, la routine qui commence et te ronge sur la durée. Pas trop de bruit pour pas réveiller l’élevage et respecter ton prochain, le déjeuner en version petit car il faut bien manger pour avancer !

François il s’est laissé pousser la barbe. Ça le faisait trop chier depuis toutes ces années de se raser pour faire propre et faire comme papa… la rebellitude ça se travaille et ça s’entretient et puis ça fait gagner du temps… c’est important le temps ça rassure !

Une fois levé il cherche péniblement ses pantoufles. Un rapide coup d’oeil sur le réveil, histoire de te dire que tu maîtrises . Les fringues là aussi pour maquiller le truc au quotidien. Un rapide passage devant la glace,  tu contemples mais tu sais pas trop, tu doutes parce que t’es jamais sur et tu dégages parce qu’il faut bien bouger.

François il cherche pas ses clés, il les trouve car il les range toujours au même endroit. C’est plus facile et tellement plus rassurant. Il comprend pas Stella. elle passe son temps à chercher ses clés. Ça le dépasse.

Stella c’est sa femme à François. Belle mais ça c’était plutôt avant. Maintenant elle entretient sans convaincre et surtout sans soucis de ce que pense les autres … surtout François.

Elle bosse dans un cabinet d’assurance et elle se sent tellement importante que ça en est pénible au quotidien. Les gens qui ses sentent essentiels c’est juste chiant ça donne des envies de fuir !

pérégrination

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